Le Canular - N°76 Février 2019

  • Vendredi 1 Mars 2019

    • Perturbator au CCO
    • (Electro / SynthWave / Dark Wave)
    • Villeurbanne
    • C.C.O
    • 19.00 € à 24.00 €
    • 20h00 / 23h30

    Adresse : 39 rue Courteline - 69100 Villeurbanne

    Téléphone : 04 78 93 41 44

    Site internet : C.C.O

    Description :

    PERTURBATOR « Mon nom ? Je voulais qu’il rappelle l’horreur et le cinéma d’exploitation, façon années 80. Predator, Terminator, Annihilator, Vindicator… Plein de films de cette époque finissent comme ça. J’ai cherché pendant genre dix minutes, j’étais en train de manger des céréales. Et là, putain ! Un que personne n’avait jamais pris ». Et non, PERTURBATOR ne vient ni d’un autre système solaire, ni d’un futur désespéré où des robots ont génocidé l’humanité à coup de fusils plasma. Car derrière son nom méga-badass, son électro cyberpunk et l’imagerie satanique de ses albums, il y a bien un cœur qui bat : celui de James Kent, un Parisien de 24 ans. Fils de Nick Kent (journaliste britannique de légende, retraité après une carrière pour NME, la BBC, Les Inrocks ou encore Rock & Folk), le producteur s’est fait connaître il y a cinq ans avec sa participation à la série de jeux vidéo Hotline Miami. Signé sur Blood Music, un label de metal, l’artiste a depuis largement transpercé les frontières d’Internet et de la culture geek. A son passif : des concerts partout sur le globe, et 10 000 spectateurs massacrés au niveau des cervicales lors du Hellfest de 2017. Mais sa popularité, le bougre s’en tamponne pas mal. Après avoir déterré le meilleur de Tangerine Dream, Vangelis et John Carpenter (avec lequel il a joué à Las Vegas, pour Halloween), sa musique s’éloigne des années 80 avec son dernier projet, New Model. Dites adieu aux néons rose fluo, Perturbator plonge vers la fin du monde, dans un univers aussi coloré qu’une cuve de mazout. Bref, une ambiance presque aussi sombre que les cernes du bonhomme.